Selon les statistiques, il existe plus de 3 millions d'artisans et commerçants dans l’hexagone.
Ces personnes sont généralement les propriétaires de boutiques diverses ou dirigent des exploitations.
Or, quelque soit le métier exercé, les artisans et commerçants connaissent généralement des variations de revenus d'un mois à l'autre.
Ces variations peuvent être dues à des imprévus intrinsèques à l'activité ou à une accalmie normale liée à la saison.
Quelles que soient les raisons d'une baisse de revenus, celle-ci peut créer un déséquilibre financier impactant directement la santé financière de l'entrepreneur.
A la suite d'une baisse significative du chiffre d'affaires, il est courant qu'un entrepreneur ne soit plus en mesure d'honorer ses mensualités de remboursement de ses dettes professionnelles.
Cela peut avoir des conséquences très négatives, notamment si l'artisan ou le commerçant a hypothéqué un bien immobilier afin d'obtenir le prêt bancaire.
Pour éviter tout problème de remboursement des mensualités, l'artisan et le commerçant peuvent opter pour un rachat de crédit bancaire.
Les variations de revenus d'un artisan et commerçant évoquées précédemment ne sont guère rassurantes pour les banques de rachat de crédit.
En effet, ces dernières donnent leur accord pour un rachat de crédit uniquement aux particuliers ayant un emploi stable tels que par exemple les fonctionnaires.
Cependant, les artisans et commerçants peuvent également réaliser un rachat de crédit mais sous certaines conditions spécifiques à ce type de profil professionnel.
Dans la majorité des cas, les banques de rachat de crédit acceptent les demandes provenant des artisans et des commerçants si ces derniers exercent leur activité depuis au minimum 3 ans.
Cela permet à la banque de s'assurer de la stabilité de l'activité de l'artisan ou du commerçant.
A ce titre, la banque demande à l'entrepreneur les 3 derniers bilans de l'activité ou les 3 dernières déclarations 2035 dans le cas d'une personne exerçant une profession libérale.
Pour les organismes de rachat de crédit, le fait de disposer d'un bien immobilier est la meilleure garantie possible.
Dans ce cas, la banque demande à son client de réaliser un rachat de crédit hypothécaire afin de se préserver des risques d'impayés.
En effet, dans le cas où le client ne peut plus rembourser sa dette, la banque de rachat de crédit se réserve le droit de procéder à la vente du bien hypothéqué afin de récupérer l'argent prêté.
Plus les revenus d'un artisan ou d'un commerçant sont élevés, plus il a de chances de voir sa demande de regroupement de prêts aboutir.
Bien que généralement un salaire de 1500 euros suffit pour l'obtention d'un rachat de prêt, il est préférable que l'artisan ou le commerçant ait un revenu dépassant 2000 euros par mois.
Pour le calcul des revenus de l'artisan et du commerçant, la banque divise le résultat net de l'entreprise par 12.
Plus le résultat de ce quotient est élevé, plus le rachat de crédit a des chances d'aboutir.
Les artisans et les commerçants doivent rassurer les banques de restructuration de dettes afin de pouvoir regrouper leurs dettes.
Ainsi, il est nettement préférable que le demandeur n'ait eu aucun rejet de prélèvement au cours des 3 derniers mois précédant la demande.
La banque examine les relevés bancaires des 3 derniers mois avant d'en savoir plus sur la gestion budgétaire du demandeur.
De même, il est préférable que l'artisan et le commerçant n'aient jamais regroupé leurs dettes par le passé.
Le fait de demander un nouveau rachat de crédit est peu rassurant pour les banques.
En effet, cela signifie que le demandeur n'a pas appris de ses erreurs et qu'il continue à mal gérer son budget au quotidien.